Poutine: 20 recettes décadentes!
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Cela veut dire qu’ils soutiennent la guerre si Vladimir Poutine appelle à la guerre, mais soutiendront également la paix le jour où le Kremlin annoncera un cessez-le-feu. Dans les enquêtes d’opinion, environ 20 % des sondés s’opposent à la guerre — un chiffre remarquable en soi vu le contexte, et qui est probablement sous-estimé car certaines personnes s’autocensurent. Mais ceux qui sont véritablement informés sur ce que contient son projet politique, solidaires de sa politique étrangère, de la guerre en Ukraine, et qui n’expriment pas le souhait de rétablir les relations avec les pays occidentaux ne représentent que… 14 % des sondés. Nous avons vu également le profil des membres du cercle le plus rapproché de Poutine et des personnalités qui pèsent le plus dans le régime au pouvoir. Dès la chute de l’URSS, certains responsables politiques russes ou prorusses paraissaient peu crédibles lorsqu’ils défendaient des positions irrédentistes agressives qui ont fini pour certaines par se matérialiser.
Vie privée
Ceci montrerait à quel point le régime est en réalité d’abord opportuniste ; or, si la confrontation avec l’Occident et le durcissement nationaliste relèvent d’un tel opportunisme plutôt que d’une idéologie, ils pourraient d’autant plus facilement être apaisés. L’esprit bolchevique, qu’incarne à merveille Poutine, reste bien présent dans l’inconscient collectif russe. De nombreux journalistes critiques du régime et de son président ont été assassinés, sans que leurs assassinats soient clairement élucidés, tels que ceux de Paul Klebnikov, Anna Politkovskaïa, Stanislav Markelov ou Natalia Estemirova. N’incluant pas Volodymyr Zelensky, cette rencontre préparatoire doit selon le président américain être le prélude d’une rencontre ultérieure entre Poutine et Zelensky sous la médiation de Trump. Celui-ci souhaite que l’Ukraine cède des territoires à la Russie et que celle-ci abandonne une partie de ses conquêtes.
- Il s’explique également par le désintérêt de l’Europe occidentale pour sa proposition d’une « Europe de Lisbonne à Vladivostok ».
- En effet, selon le politologue Viatcheslav Avioutskii, les « guébistes » (cadres du FSB (ex-KGB)) perdront provisoirement de leur influence durant la période Eltsine, qui restait très méfiant à l’égard du KGB, mais reviendront en force avec Poutine.
- On remarque qu’au fil du temps, les libéraux pro-occidentaux ont vu leurs rangs se dépeupler au profit de nationalistes et de partisans de la confrontation avec l’Occident.